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CHATGPT FACE À LA RÉGULATION EUROPÉENNE

Le fondateur d’OpenAI, Sam Altman, opte pour une régulation européenne souple. Suite à l’annonce du retrait de sa start-up du Vieux-Continent en cas de contraintes réglementaires trop fortes, le PDG fait machine arrière. CHATGPT face à la régulation européenne.

CHATGPT FACE À LA RÉGULATION EUROPÉENNE
CHATGPT FACE À LA RÉGULATION EUROPÉENNE

Au cours de la session du 12 au 15 juin 2023, un document concernant la régulation européenne sera soumis au vote du Parlement européen.

Le chatbot d’OpenAI est dans le viseur du règlement à venir. Sam Altman, le fondateur de Chatgpt, a soumis sa vision de l’intelligence artificielle pour les prochaines années dans un blog. 

« Dans l’état actuel des choses, il est concevable que dans les dix prochaines années, les systèmes d’IA dépassent le niveau de compétence des experts. Et ce, dans la plupart des domaines », affirme-t-il.

La super intelligence développée par l’IA indique qu’en termes d’avantages et d’inconvénients potentiels, l’IA dépassera toute autre technologie à laquelle l’humanité a dû faire face auparavant. Afin d’obtenir un avenir prospère, une régulation des risques est obligatoire pour y parvenir. « Face à la possibilité d’un risque existentiel, nous ne pouvons pas nous contenter de réagir », propose ainsi le PDG. 

Sam Altman est très organisé et a le sens du timing. Il a également prêché la bonne parole sur l’IA à Londres le même jour. Cet homme d’affaires a déjà rencontré plusieurs dirigeants comme le président français Emmanuel Macron. Sans oublier le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.

RÉGULONS MAIS PAS TROP

Sam Altman redoutait une régulation trop exigeante. Il a également repris certains arguments familiers. Il souligne le fait que les gens ont raison de s’inquiéter face aux effets négatifs de l’IA. Mais il a su mettre en avant les avantages potentiels de l’intelligence artificielle qui, selon lui, sont bien plus importants. 

Se contentant d’une régulation européenne à venir, il souhaite voir une régulation qui s’approche de la tradition européenne et de l’approche traditionnelle américaine. Pour être plus précis, il souhaite un peu de réglementation mais pas trop. D’après lui, un excès de règles nuirait au développement de l’intelligence artificielle et à sa démocratisation auprès des petites entreprises.

Dans son blog, le PDG affirme son souhait de placer l’IA au même niveau que les matières nucléaires.

Cette affirmation, il la répète en boucle depuis qu’il a écrit ce mot dans ce blog : « Compte tenu de la possibilité d’un risque existentiel, nous ne pouvons pas simplement être réactifs. L’énergie nucléaire est un exemple historique couramment utilisé d’une technologie dotée de cette propriété ; la biologie synthétique est un autre exemple. […] Nous devons également atténuer les risques de la technologie actuelle de l’IA, mais la super-intelligence nécessitera un traitement et une coordination particuliers ». Reste que ce terme répété à l’envi n’emporte pas l’adhésion des experts qui y voient une feinte rhétorique pour minimiser la régulation.

UNE MENACE DE RETRAIT DU MARCHÉ EUROPÉEN

Sam Altman affirme qu’il a de nombreuses inquiétudes concernant la réglementation européenne sur l’IA. Les termes de ce cadre réglementaire sont élargis ces derniers mois pour inclure de nouvelles obligations pour les éditeurs. Cela a toute son importance. Des systèmes comme CHATGPT sont « à hauts risques » en vertu de la législation de l’Union européenne. Pour être plus précis, OpenAI devra se soumettre à un certain nombre d’exigences de sécurité et de transparence. En réponse, Sam Altman a déclaré au Financial Times : « Nous essaierons de nous conformer, mais si nous ne pouvons pas nous y conformer, nous cesserons nos activités ».

Dans son blog, le PDG avait évoqué qu’il ne se soumettrait pas à une régulation qui limiterait le plein potentiel de son intelligence artificielle.

L’Union européenne n’apprécie pas les menaces qui planent au-dessus d’elle. La menace de retirer ses services du marché européen est une manœuvre délicate que l’UE n’apprécie guère.

Le commissaire européen au marché intérieur a répondu sur Twitter . « Il ne sert à rien de tenter de faire du chantage. Prétendant qu’en élaborant un cadre clair, l’Europe retarde le déploiement de l’IA générative. Au contraire ! Avec le « Pacte IA » que j’ai proposé, nous visons à aider les entreprises dans leur préparation à la loi européenne sur l’IA ».

Suite à ce message, Sam Altman on fait machine arrière en niveau quand que la société est quitterai pas l´Europe. Une déclaration qui intervient lorsque Google, essaie de reprendre la main. le PDG de Google. Sundar Pichai est intervenu en France pour discuter avec Thierry Breton autour de la régulation de l’intelligence artificielle.

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