L’entreprise Tesla sort victorieuse d’un procès impliquant son système d’aide à la conduite. Ce procès date de 2020 et met en scène une jeune femme ayant activé le système d’aide à la conduite au mauvais moment, au mauvais endroit. Tesla face à la justice.
L’entreprise d’Elon Musk a remporté un procès. Face à l’entreprise, une conductrice qui accusait le système d’airbags ainsi que le système de pilotage automatique de lui avoir causé des dommages physiques et un accident.
L’accident s’est produit à Los Angeles en 2019. La femme conduisait une Tesla model S avec le mode autopilot activé. La bagnole a alors tourné dans une rue, la jeune femme ne contrôlait plus rien. Un airbag s’était alors violemment déployé, arrachant plusieurs de ses dents, fracturant sa mâchoire et lui causant des dommages nerveux.
TESLA SAUVÉ PAR SON MANUEL D’UTILISATION
L’accidenté a poursuivi Tesla en 2020, impliquant des défauts dans son logiciel et le design de ses airbags. Suite à cela, elle a réclamé 3 millions de dollars de dommages et intérêts. Tesla a nié toute responsabilité dans cette affaire.
En 2023, la justice américaine a tranché. En effet, le jury a conclu que le système d’aide à la conduite n’était pas responsable de l’accident. Il n’a donc accordé aucun dommage et intérêt à la plaignante. D’après lui, Tesla n’est pas à sanctionner dans ce procès car le constructeur a clairement averti ses clients de ne pas activer le mode « autopilot » en ville dans le manuel d’utilisation du véhicule.
Il y était également précisé qu’il s’agit d’un système de conduite partiellement automatisé et non d’un véritable système de conduite autonome permettant la distraction du conducteur. Par ailleurs, selon la cour, l’airbag s’est déployé comme il le devait dans un cas de ce type.
DE NOMBREUSES ENQUÊTES SUR LES SYSTÈMES D’AIDE À LA CONDUITE
Ce procès fait partie des tout premiers impliquant le système d’aide à la conduite de Tesla. Le constructeur essuie pas mal de défaites ces derniers temps.
L’entreprise est notamment sous le coup d’une enquête de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) . En effet, elle s’est vue contrainte en février à la mise à jour de 362 758 véhicules équiper de sa technologie Full Self Drinving.
La cause, une série d’incidents impliquant des véhicules d’urgence.
Un mois auparavant, on apprenait que la Securities and Exchange Commission (SEC), enquêtait de son coté sur les promesses d’Elon Musk concernant le système de conduite autonome de la société, qui semblent avoir du mal à se concrétiser. Le marketing autour de ces technologies n’a en effet pas forcément aidé les clients à bien discerner leurs limites.
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