D’après une étude de Goldman Sachs, l’IA menace 300 millions d’emplois aux États-Unis et en Europe. Pour les professions qualifiées, 25 % des tâches sont susceptibles d’être automatisé . Pourtant l’institution bancaire mondiale estime que le PIB mondial peut augmenter jusqu’à 7 % avec cette intelligence artificielle.
L’IA générative connaît une popularité croissante ces derniers mois. Le lancement du chatbot ChatGPT d’OpenAI en novembre a conduit Goldman Sachs à étudier les effets de ces technologies sur le marché du travail.
Les résultats sont préoccupants. Selon une analyse menée auprès d’actifs aux États-Unis et en Europe, l’IA générative pourrait impacter 300 millions d’emplois à temps plein sur les deux continents. Dans la zone euro, les fonctions administratives et du support seraient les plus touchées (45%), suivies des cadres et des métiers qualifiés comme le juridique (34 %), les techniciens (31%) et les dirigeants (29%). Les forces armées (22%), l’agriculture/forêt/pêche (21%), les services et soutien à la vente (15%), la fabrication (opérateurs/assembleurs) avec 7% et l’artisanat (4%) sont les secteurs les plus impactés par ces IA.
DES NOUVEAUX MÉTIERS ÉMERGERONT
Cependant, la plupart des emplois et des industries ne seront que partiellement menacés par l’automatisation. Ils seront donc plus susceptibles d’être complétés que remplacés par l’IA. Environ 7 % des emplois américains pourraient être remplacés par l’IA. 63 % étant complétés par celle-ci et 30 % n’étant pas affectés par elle. Malgré les menaces, l’IA générative pourrait entraîner d’importantes économies de coûts de main-d’œuvre. De plus, elle générera d’autres emplois. D’ores et déjà, les techniques d’automatisation ont donné naissance à de nouvelles professions comme celle « d’ingénieur assistance ». Selon Goldman Sachs, l’IA pourrait finalement augmenter le PIB mondial annuel de 7 %.
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