D’après une étude japonaise récente, de l’éditeur Daitaku, de nombreuses entreprises, prévoient d’investir dans l’IA dans les mois avenirs. Et ce, malgré les difficultés liées à l’inflation. Les investissements dans l’IA augmentent.
Contrairement à la plupart des secteurs d’activité, celui de l’intelligence artificielle ne connait pas de difficulté. En effet, d’après l’étude japonaise de l’éditeur Daitaku, la tendance serait à l’investissement. Le sondage mené auprès de 700 manageurs affirme que plus de 80 % répondait que leur entreprise maintiendrait ou augmenterait ses investissements dans l’intelligence artificielle. D’après les sondages, l’IA représente environ entre 26 à 75% du budgets des entreprises.
Les investissements en intelligence artificielle réponde à des besoins économiques actuels.
Pour 45 % des sondés des Français, l’intelligence artificielle aiderai à l’augmentation de la croissance économique du PIB. Près de 33 % d’entre eux considèrent que l’intelligence artificielle leur permettraient d’obtenir une longueur d’avance sur leurs concurrents.
Puis, 22% mentionnent la réduction des coûts. Et la valeur semble être au rendez-vous. Près de huit professionnels sur dix estiment que leur entreprise exploite l’IA à pleine capacité et près de sept sur dix se disent capables de calculer le retour sur investissement de leurs initiatives d’IA.
L’IA EST OMNIPRÉSENTE
L’enquête a révélé que les technologies d’IA ne sont plus l’apanage exclusif des data scientists. Dans 70 % des cas, ces derniers travaillent avec des experts métiers. Même si dans environ la moitié des cas (51 %), ces derniers n’ont qu’un accès partiel aux outils et aux données. Cette démocratisation est rendue possible grâce à la disponibilité de modèles d’IA à travers des solutions « low code » ou « no code ». Ces solutions sont présentes dans 77 % des entreprises interrogées.
Cependant, l’enquête a également révélé un manque de clarté en ce qui concerne les risques associés à ces technologies. Environ 56 % des personnes interrogées se considèrent pleinement conscientes de ces risques. Cela signifie que plus de quatre professionnels sur dix ne sont pas vraiment conscients de ces risques.
Bien que plus de huit répondants sur dix se disent assez confiants dans le projet d’IA Act de l’Union européenne pour limiter les risques, il est possible qu’ils sous-estiment l’impact potentiel de la future directive. En effet, Ronald Verbeek, directeur de la CIO Platform Nederland, a évoqué lors de la dernière AG du Cigref que cet impact s’annonce significatif.
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